Cousinades à Larco Mar - Miraflores
(un coup de jaune repousse-intrusions intempestives d'internautes désoeuvrés)
Quand le tictac de l'horloge péruvienne a emmené l'aiguille du temps à l'été, je m'suis sagement dit que le moment était peut-être venu de traverser Lima pour aller tâter un peu du rayon de soleil sur la plage.
Alors ni une, ni deux, les cousins un bon matins enfilent leurs shorts de plage, s'emparent de l'appareil photo, oublient la crème solaire et les serviettes, montent dans l'éternelle Daewoo E0-39 , ou sympathiquement renommée "el burro", et pfiuuuut on dit "à ce soir" à Ate-Vitarte, direction le Lima qui s'la pète, le Lima oú tout est cher, le Lima occidental, le Lima blanc, mais le Lima qui a la plage.
Avenida Arequipa, saut du bus, on traverse la route, au croisement, dans un enchevêtrement de tongs et de, on s'engouffre dans un autre bus qui ne s'arrête qu'à moitié pour te laisser monter, tentant de te frayer un passage entre les 15 personnes assises et les 5 debout, une main s'aggripant à la poignée pour éviter de te retrouver par terre au rythme des lubies du chauffeur, l'autre s'efforçant de trouver le chemin des quelques soles à payer au cobrador.
Et peu à peu, changement de paysage. Les maisons sont finies, grandes, avec jardin, y'a des grands palmiers avec un vague air hollywoodien le long de l'avenue, les parcs sont tous verts et bien surveillés, des grosses villas, scandaleusement coloniales font leur apparition, on traverse Miraflores, le Parc Kennedy pú est allé brouter le Cow parade, et arrivée à Larco Mar, surplombant l'océan. En bas la plage, plus loins, que du bleu, immense, et au large, bien au large, une Australie qui me fait signe. Je lui réponds, au cas où , paraît que les plages de Melbourne accueillent de temps en temps les françaises aux citronniers.
(un coup de jaune repousse-intrusions intempestives d'internautes désoeuvrés)
Quand le tictac de l'horloge péruvienne a emmené l'aiguille du temps à l'été, je m'suis sagement dit que le moment était peut-être venu de traverser Lima pour aller tâter un peu du rayon de soleil sur la plage.
Alors ni une, ni deux, les cousins un bon matins enfilent leurs shorts de plage, s'emparent de l'appareil photo, oublient la crème solaire et les serviettes, montent dans l'éternelle Daewoo E0-39 , ou sympathiquement renommée "el burro", et pfiuuuut on dit "à ce soir" à Ate-Vitarte, direction le Lima qui s'la pète, le Lima oú tout est cher, le Lima occidental, le Lima blanc, mais le Lima qui a la plage.
Avenida Arequipa, saut du bus, on traverse la route, au croisement, dans un enchevêtrement de tongs et de, on s'engouffre dans un autre bus qui ne s'arrête qu'à moitié pour te laisser monter, tentant de te frayer un passage entre les 15 personnes assises et les 5 debout, une main s'aggripant à la poignée pour éviter de te retrouver par terre au rythme des lubies du chauffeur, l'autre s'efforçant de trouver le chemin des quelques soles à payer au cobrador.
Et peu à peu, changement de paysage. Les maisons sont finies, grandes, avec jardin, y'a des grands palmiers avec un vague air hollywoodien le long de l'avenue, les parcs sont tous verts et bien surveillés, des grosses villas, scandaleusement coloniales font leur apparition, on traverse Miraflores, le Parc Kennedy pú est allé brouter le Cow parade, et arrivée à Larco Mar, surplombant l'océan. En bas la plage, plus loins, que du bleu, immense, et au large, bien au large, une Australie qui me fait signe. Je lui réponds, au cas où , paraît que les plages de Melbourne accueillent de temps en temps les françaises aux citronniers.
Et au milieu d'une descente emiettée sur le flanc de ces semis-falaises un peu fourbes, la tête dans les parachutistes, le sourire dans le vélomoteur affaissé par 3 bonhommes, le chant du Pacifique dans l'oreille, les cousins voient les ptits gravillons tous doux de la plage s'approcher peu à peu, avec eux le ressac qui leur tend les bras et s'éloigne pour mieux les séduire.
Le reste de la journée et de celles qui ont suivi -parce que n'allez pas croire que nous n'y sommes allés qu'une seule fois-n'a été que rire et poésie marine.
Pieds dans l'eau, tongs à la mer, surfeurs ratés, bombas latinas, rochers dans les godasses, glaces lúcuma-coco-chirimoya (et ouais), épaules dorées, épaules brûlées, épaules pelées, le Grand bleu te lèche les pieds, le sel de la mer, la mer monte, merde, c'est un océan. Et pas d'la tarte. Une pizza dans la rue des pizzerias, la serveuse la plus chouette du monde, qui t'offre le pisco, chante en japonais, te prends en photo pour son hi5 (un cousin de facebook) et tape la causette dès qu'elle a 5 minutes. les délirants bovins du Cow parade, les touristes rouge écrevisse, les salsas qui fusent sur la place, le karaoké le plus tordu du monde, le petit rasta qui prend schtroumpfement la pose à l'entrée de l'hôtel Mariotte,....
Pieds dans l'eau, tongs à la mer, surfeurs ratés, bombas latinas, rochers dans les godasses, glaces lúcuma-coco-chirimoya (et ouais), épaules dorées, épaules brûlées, épaules pelées, le Grand bleu te lèche les pieds, le sel de la mer, la mer monte, merde, c'est un océan. Et pas d'la tarte. Une pizza dans la rue des pizzerias, la serveuse la plus chouette du monde, qui t'offre le pisco, chante en japonais, te prends en photo pour son hi5 (un cousin de facebook) et tape la causette dès qu'elle a 5 minutes. les délirants bovins du Cow parade, les touristes rouge écrevisse, les salsas qui fusent sur la place, le karaoké le plus tordu du monde, le petit rasta qui prend schtroumpfement la pose à l'entrée de l'hôtel Mariotte,....
Ce coquin d'Inti nous a brûlé
On a planté nos pieds dans les limites de la Pachamama,
Juste à l'endroit où elle embrasse rageusement le Grand bleu,
Au milieu du fouillis de sables, de gravillons, de coquillages,
Doucement, parce qu'il ne se laisse pas dompter comme ça
on a osé prendre un peu le large,
et puis finalement les vagues nous laissent étendus sur la plage,
Salés, grillés.
L'eau a emporté les mots, ils ont traversé, éclaboussant de magie les étoiles solitaires de l'océan
ont retrouvé leurs homonymes, maybe au son des violons.
J'ai cligné des yeux.
Pacifique, mon amour.
On a planté nos pieds dans les limites de la Pachamama,
Juste à l'endroit où elle embrasse rageusement le Grand bleu,
Au milieu du fouillis de sables, de gravillons, de coquillages,
Doucement, parce qu'il ne se laisse pas dompter comme ça
on a osé prendre un peu le large,
et puis finalement les vagues nous laissent étendus sur la plage,
Salés, grillés.
L'eau a emporté les mots, ils ont traversé, éclaboussant de magie les étoiles solitaires de l'océan
ont retrouvé leurs homonymes, maybe au son des violons.
J'ai cligné des yeux.
Pacifique, mon amour.
Petit retour tardif sur un séjour bien familial à Santa Rosa de Quivés...
Cousineries plutôt pétulantes
